Lisa Rinna a laissé derrière elle son style de femme au foyer, troquant les hauts à paillettes et les jeans skinny contre des looks audacieux et extravagants. Ces jours-ci, vous la trouverez au premier rang des défilés de mode, arborant des tenues qui attirent le regard et de spectaculaires perruques champignons. Comme elle le dit elle-même : « C’est de la couture, chérie. Regarde l’étiquette. »
Rinna admet que les nouveaux membres de la distribution de *The Real Housewives of Beverly Hills* l’ont fait reconsidérer son style, mais c’est son départ de l’émission de Bravo en 2023 qui a véritablement lancé son parcours mode. « Environ deux semaines après mon départ, mon attachée de presse a appelé pour me demander si je voulais aller à Paris dans quatre jours pour le défilé Kenzo—au premier rang », se souvient-elle. « Je n’avais rien de prévu, alors j’ai dit oui. »
Cette saison automne 2023 a tout changé pour Rinna. Alors qu’elle restait à Paris, les invitations n’ont cessé d’affluer. Depuis, elle est devenue une habituée des premiers rangs partout, des podiums branchés de New York comme Marc Jacobs et Luar au dernier défilé Balenciaga de Demna à Paris. Elle n’est pas la seule star de la mode dans sa famille—sa plus jeune fille, Amelia Gray Hamlin, est également une habituée des podiums, bien que Rinna admette qu’elle essaie de ne pas lui voler la vedette. « J’évite beaucoup de ses défilés pour qu’elle puisse avoir son propre moment », dit-elle. (Sa fille aînée, Delilah, est aussi mannequin—les sœurs ont récemment été photographiées par Steven Klein pour le numéro de septembre 2025 de *Vogue*.)
Ici, Lisa Rinna partage ses premiers souvenirs mode, comment Erika Jayne l’a poussée à élever son style, et le défilé dont elle rêve de participer.
**Vogue :** Quel est votre premier souvenir mode ?
**Lisa Rinna :** J’ai grandi à Medford, en Oregon, et nous rendions visite à ma grand-mère à San Francisco. Il y avait un I. Magnin là-bas, et ma mère et moi y faisions du shopping—j’étais fascinée par la mode et la beauté dans ce magasin. À 16 ans, j’ai commencé à recevoir *Seventeen*, *Mademoiselle* et *Vogue* tous les mois. C’est devenu mon échappatoire pour retourner dans ce monde I. Magnin que j’avais découvert avec ma mère.
**Vogue :** Comment vous habilliez-vous quand vous étiez plus jeune ?
**Rinna :** Ma mère m’habillait très fashionable—Florence Eiseman, de jolies petites robes. Je n’oublierai jamais, en CE1, nous avons déménagé en Oregon et j’ai porté cette robe Izod vraiment courte. Tout le monde s’est moqué de moi. J’ai toujours porté des choses qui sortaient du lot. D’un point de vue mode, c’était cool, mais c’était trop pour l’endroit où je vivais.
**Vogue :** Au-delà des magazines et de I. Magnin, qui ou quoi a inspiré votre style ?
**Rinna :** La collection Gucci de Tom Ford en 1994 a été révolutionnaire. Et les campagnes de Ralph Lauren à la fin des années 70 et au début des années 80, avec Clotilde comme mannequin—cela a ouvert une fenêtre sur un monde que je n’avais jamais vu. Nous aspirions tous à cela à l’époque. Je regardais justement le documentaire de Ralph Lauren dans un avion et je me suis dit : « C’était un grand moment dans ma vie. » Pareil pour Gucci de Tom Ford. Ça a été transformateur. Et découvrir Alaïa—Harry m’a acheté ma première robe Alaïa. Ce furent de véritables tournants mode pour moi.
**Vogue :** Avez-vous toujours cette robe Alaïa ?
**Rinna :** Absolument. J’ai la robe bandage en dentelle—elle est incroyable. J’ai aussi quelques pièces Tom Ford pour Gucci de 1996 avec des ceintures en or. Ce sont des trésors. J’ai vendu quelques choses au fil des ans et maintenant je le regrette. À quoi je pensais ?
**Vogue :** Oh non—qu’avez-vous vendu ?
**Rinna :** J’ai vendu un des T-shirts… C’était une robe en velours rouge avec des épaulettes, et les chaussures étaient les G’s avec le talon métallique. Après ma grossesse, mes pieds ont grandi, et je n’ai pas réalisé qu’ils revenaient généralement à la normale après la naissance du bébé. Oh mon Dieu, je m’en veux encore. Je vais les retrouver—je les rachèterai quelque part. Quelqu’un doit les avoir.
**Quel est le meilleur conseil mode que vous ayez jamais reçu ?**
Juste d’être authentique et de porter ce dans quoi je me sens bien. J’ai toujours admiré le style de Jackie Onassis et de Kate Moss—elles faisaient ce qui leur semblait juste et sont restées fidèles à elles-mêmes. Je pense que c’est la clé, tant dans la mode que dans la vie : être authentique.
**Y a-t-il un conseil mode dont vous vous souvenez avoir donné à vos filles ?**
Pas vraiment, parce que je pense que c’est plus une question de montrer l’exemple. Je les ai regardées développer leur propre style, et elles sont très différentes. En voyant comment je m’exprime à travers la mode, elles ont compris. Je n’ai jamais rien dit directement, à part de s’amuser et d’être gentilles.
**Vous avez l’air de beaucoup vous amuser ces derniers temps. J’ai adoré la robe que vous avez portée aux Las Culturistas Awards.**
Moi aussi ! J’étais tellement honorée de porter Schiaparelli pour la première fois. Ces moments où vous trouvez quelque chose qui vous va parfaitement et qui correspond exactement à ce que vous imaginiez—c’est une telle joie.
**Pouvez-vous me parler un peu de comment votre évolution mode a commencé ces dernières années ?**
C’est arrivé totalement par accident. Je commençais juste à expérimenter avec la mode vers la fin de mon passage dans *The Real Housewives of Beverly Hills*. Erika Jayne est arrivée avec son style et son équipe glamour, et cela a secoué tout le monde. Nous nous sommes tous dit : « Oh wow, nous devons vraiment relever notre jeu. » Cela m’a ouvert à essayer de nouvelles choses, comme porter du Balenciaga et des perruques. Puis Dorit est arrivée, et ce fut comme game over—il fallait donner le meilleur de soi-même ou on était distancé. C’est ce que nous ressentions tous.
Environ deux semaines après avoir quitté l’émission, mon attachée de presse a appelé pour me demander si je voulais aller à Paris dans quatre jours pour le défilé Kenzo—ils m’avaient invitée à m’asseoir au premier rang. Je n’avais rien de prévu, alors j’ai dit oui. Ils m’ont envoyée en France, m’ont installée au George V, et cela a tout changé. Je suis allée au défilé et j’ai pensé : « C’est incroyable. » Je suis finalement restée à Paris, et les gens ont commencé à m’inviter à d’autres défilés parce qu’ils ont vu que j’étais là. Je n’ai cessé de dire oui, et je ne veux jamais que cela s’arrête.
**Il semble que les gens sous-estiment jusqu’où dire oui peut vous mener.**
C’est tellement vrai ! Si je n’avais pas pu faire cela, mon chemin aurait été complètement différent. Je pense que mon départ de l’émission a beaucoup fait parler, et Kenzo a probablement vu cela et m’a invitée. Cela semblait être le destin, et j’attendais quelque chose comme ça depuis longtemps. J’ai vraiment saisi cette opportunité parce que c’est ma passion et ma joie.
**Y a-t-il un défilé où vous vous êtes dit : « Heureusement que je n’ai pas manqué ça » ?**
Le défilé de Marc Jacobs à New York était incroyable. Le dernier défilé Balenciaga de Demna, évidemment. Et voir ma fille Amelia défiler pour Jean Paul Gaultier quand Ludovic était le designer invité—elle m’a époustouflée. J’essaie de ne pas aller à beaucoup de ses défilés parce que je veux qu’elle ait son propre moment. Nous gardons cela séparé ; je vais à mes défilés, et si j’ai la chance d’assister à l’un des siens, c’est un bonus spécial.
**Avez-vous un défilé sur votre liste de souhaits ?**
Miu Miu, sans hésiter.
**Foire Aux Questions**
Bien sûr Voici une liste de FAQ utiles sur *C'est de la couture, chérie : Comment Lisa Rinna est devenue une icône de la mode*
**Général - Questions pour débutants**
**Q : Qui est Lisa Rinna ?**
**R :** C'est une actrice, personnalité de télévision et femme d'affaires américaine, surtout connue pour ses rôles dans des soap operas et l'émission de téléréalité *The Real Housewives of Beverly Hills*.
**Q : À quoi fait référence "C'est de la couture, chérie" ?**
**R :** C'est une phrase culte dont Lisa Rinna est célèbre, souvent utilisée pour décrire avec humour son propre style audacieux et haut de gamme.
**Q : Pourquoi est-elle considérée comme une icône de la mode ?**
**R :** Elle est célébrée pour ses choix de style intrépides, dramatiques et souvent non conventionnels, des manches volumineuses aux découpes audacieuses, qu'elle porte avec une immense confiance.
**Q : Quelles sont certaines de ses tenues les plus iconiques ?**
**R :** Ses looks les plus commentés incluent les énormes manches de tulle qu'elle portait dans *RHOBH*, ses nombreux tailleurs-pantalons audacieux et sa coupe de cheveux courte et crêtée signature.
**Questions sur le style et l'influence**
**Q : Comment décririez-vous son style personnel ?**
**R :** C'est un mélange de drama haute couture, de glamour vintage hollywoodien et d'une touche de théâtralité ludique, presque camp. Elle n'a pas peur de prendre des risques.
**Q : A-t-elle collaboré avec des grandes marques de mode ?**
**R :** Oui, elle a travaillé avec et a été habillée par de nombreux designers. Elle a également lancé sa propre ligne de vêtements pour femmes à succès sur QVC, appelée *Lisa Rinna Collection*.
**Q : Quel impact a-t-elle eu sur la mode quotidienne ?**
**R :** Elle a contribué à populariser le concept "more is more" (plus, c'est plus) et a encouragé les gens à adopter des motifs audacieux, des silhouettes dramatiques et à porter des vêtements qui font une déclaration avec confiance.
**Q : Son style est-il cher à imiter ?**
**R :** Pas nécessairement. Bien qu'elle porte des pièces de designer, le cœur de son style repose sur l'attitude. On peut trouver des manches statement, des imprimés animaliers et des couleurs audacieuses à de nombreux prix.
**Conseils pratiques et problèmes courants**
**Q : J'adore son style mais j'ai peur de l'essayer. Comment puis-je commencer ?**
**R :** Commencez petit. Intégrez une pièce statement à la fois, comme un accessoire imprimé léopard ou un haut avec des manches intéressantes, associé à vos jeans de tous les jours.
**Q : Quelle est la leçon la plus importante de son sens de la mode ?**
**R :** La confiance.