Je suis à la maison pour les fêtes depuis environ une semaine maintenant, et ma mère et moi avons déjà regardé un nombre surprenant de films de Noël. Elle cuisine, je fais défiler des applications de rencontres, et nous divisons parfois les films en plusieurs parties—mais nous avons déjà vu **Love Actually** et au moins trois films Hallmark mettant en scène des cadres féminines surmenées qui déménagent dans de petites villes et tombent amoureuses de gars locaux rustiques.

S’il y a une chose que j’ai apprise de tous ces visionnages festifs, c’est que les protagonistes parfaits et lissés ne sont pas si intéressants. Ce que je veux vraiment regarder à Noël, ce sont les méchants désordonnés, égoïstes et délicieusement horribles. Voici donc mes favoris personnels :

**Mark dans *Love Actually* (2003)**
Beaucoup de gens détestent l’assistante chic qui vole Alan Rickman à Emma Thompson, mais soyons réalistes : c’est lui qui a prononcé des vœux, pas elle. Pour moi, le vrai méchant est Mark, le témoin qui est secrètement amoureux de la nouvelle épouse de son meilleur ami. Il est inutilement cruel envers Keira Knightley pour cacher son béguin, puis se présente la veille de Noël avec une série de cartes romantiques alors qu’elle est chez elle avec son mari. Comment a-t-on pu un jour trouver cela romantique ? « Assez maintenant » est bien dit.

**Meredith Morton dans *The Family Stone* (2005)**
Certains soutiennent que Rachel McAdams est la vraie méchante ici, mais pour moi, c’est Meredith, jouée par Sarah Jessica Parker. Peut-être parce que le style de fêtes cosy de McAdams est si réussi, ou parce que Meredith est si maladroite, critique et ennuyeuse pendant la majeure partie du film—jusqu’à ce qu’elle se saoule, se défonce, fasse tomber le gratin et se détende enfin. Sérieusement, pourquoi tes seuls sujets de conversation sont-ils les voyages d’affaires à Hong Kong et l’homophobie ordinaire ?

**Jasper Bloom dans *The Holiday* (2006)**
Aucun ex—ni même ex-relation floue—ne devrait continuer à drainer l’énergie émotionnelle d’une femme après avoir perdu tout intérêt, et c’est exactement ce que fait Jasper. Laisse Kate Winslet tranquille, espèce d’horreur à la permanente ! (Note : vous vous souvenez quand elle envisage brièvement le suicide à cause de lui et que c’est joué pour faire rire ? Les comédies romantiques de fêtes sont étranges.)

**Harge Aird dans *Carol* (2015)**
Est-ce que deux lesbiennes dans le placard ne peuvent pas avoir un peu de plaisir torturé et secret sans qu’un homme ne vienne tout gâcher ? Harge, le mari séparé de Carol, engage un détective privé et menace de prendre la garde de leur fille si elle ne cesse pas de « faire la lesbienne » à travers le pays. C’est pathétique. Je le déteste discrètement, même s’il est joué par Coach Taylor. (Et puis, pourquoi tu t’appelles Harge ?)

**Harper dans *Happiest Season* (2020)**
Il nous fallait clairement une lesbienne méchante sur cette liste, et Clea DuVall nous l’a offerte avec Harper. Mackenzie Davis incarne la fille anxieuse, obsédée par la perfection et dans le placard, qui invite sa petite amie Abby (Kristen Stewart) à passer Noël chez elle et ne révèle qu’alors que sa famille ignore qu’elle est gay. Faire son coming out n’est pas obligatoire, mais peut-être ne devrais-tu pas traiter ta copine terriblement mal et nier ta relation jusqu’à la dernière seconde ? Abby aurait dû passer dans l’équipe d’Aubrey Plaza bien plus tôt.



Foire Aux Questions
FAQ sur les meilleurs méchants de films de fêtes



Q Qu’est-ce qui fait un bon méchant de film de fêtes ?

R Un excellent méchant de fêtes crée une réelle menace pour la joie, la famille ou la générosité de la saison. Ce sont souvent des personnages avides, cyniques ou solitaires qui s’opposent à l’esprit fondamental des fêtes, rendant la victoire du héros d’autant plus significative.



Q Qui est le méchant de film de Noël le plus célèbre ?

R Le Grinch est sans doute le plus emblématique. Son cœur « deux fois trop petit » et sa mission de voler Noël incarnent parfaitement le méchant qui apprend la vraie signification des fêtes.



Q Les méchants de fêtes sont-ils toujours effrayants ou maléfiques ?

R Pas toujours. Beaucoup sont plus comiques, grincheux ou égarés que véritablement maléfiques. Pensez à Harry et Marv, les Bandits Mouillés de *Maman, j’ai raté l’avion*—ce sont des criminels maladroits, pas des monstres. Leur menace pèse sur les biens et la tranquillité, pas sur la vie.



Q Pouvez-vous donner un exemple d’un méchant de fêtes plus sérieux et effrayant ?

R Oui. L’Anti-Claus de *L’Étrange Noël de Monsieur Jack* est une figure vraiment menaçante. Dans des films plus adultes, Hans Gruber de *Piège de cristal* est un antagoniste sérieux classique.



Q Pourquoi apprécions-nous les méchants dans nos films de fêtes joyeux ?

R Ils apportent conflit et enjeux. Sans méchant ou obstacle, il n’y a pas d’histoire. Ils soulignent l’importance des valeurs des fêtes en montrant ce qui se passe lorsque ces valeurs sont absentes ou attaquées.



Q Quelle erreur commune les gens font-ils en discutant de ces méchants ?

R Oublier que certains personnages sont plus des antagonistes que de purs méchants. Ebenezer Scrooge est l’obstacle central dans *Un chant de Noël*, mais son histoire parle de transformation, pas de défaite.



Q Y a-t-il des méchants mémorables dans des films de fêtes non liés à Noël ?

R Absolument. Pour Halloween, le Croquemitaine de *L’Étrange Noël de Monsieur Jack* ou la sorcière dans *Hocus Pocus* sont d’excellents exemples. Pour la Saint-Valentin, le principal de l’école dans *Menteur, menteur* pourrait être vu comme un méchant envers l’amour et l’honnêteté.



Q Les méchants de films de fêtes sont-ils parfois rachetés ?

R Fréquemment. La rédemption est