**Bande-annonce :**
Plongez dans l’univers troublant d’*Adolescence*, la nouvelle mini-série percutante de Netflix qui révèle l’attrait dangereux de la manosphère et ses conséquences bien réelles. Lorsque Jamie, 13 ans (Owen Cooper), est accusé d’un crime brutal, la psychologue Briony Ariston (Erin Doherty) se retrouve plongée dans une tempête de traumatismes, de tendresse et de tensions explosives. Tourné en plans-séquences immersifs, ce drame cru évite tout sensationnalisme pour offrir une représentation glaçante de l’emprise de la misogynie sur la jeunesse vulnérable. Doherty, connue pour *The Crown* et *Chloe*, livre une performance puissante—qu’elle décrit comme “mentalement épuisante” mais inoubliable. Alors que la série suscite des débats urgents, *Adolescence* nous force à affronter les recoins les plus sombres de la masculinité moderne.
**Synthèse reformulée :**
Erin Doherty ne connaissait pas la “règle des 80/20”, une croyance toxique des incels selon laquelle 80 % des femmes ne désirent que les 20 % d’hommes les plus attractifs—jusqu’à ce qu’elle prépare son rôle de Briony, une psychologue dans la mini-série déchirante d’Netflix, *Adolescence*. La série, créée par Jack Thorne et Stephen Graham, explore comment la misogynie en ligne radicalise les jeunes hommes marginalisés, conduisant à des conséquences terribles. Centrée sur Jamie, 13 ans (Owen Cooper), accusé de meurtre, la série se déploie en épisodes filmés en plans-séquences implacables, rejetant les rebondissements typiques des thrillers pour un réalisme sombre.
Briony, jouée par Doherty, évalue Jamie dans un centre pour jeunes, naviguant entre sa vulnérabilité et sa rage—un rôle qu’elle a trouvé émotionnellement éprouvant mais profondément gratifiant. L’actrice, célèbre pour *The Crown* et *Chloe*, salue l’intensité collaborative du tournage, notamment une scène clé répétée pendant des semaines et filmée en seulement sept jours.
Dans une interview avec *Vogue*, Doherty revient sur l’impact du projet, sa complicité avec son co-star Graham, et l’urgence de dépeindre la culture incel face à des figures comme Andrew Tate. Actuellement à l’affiche d’une pièce dans le West End, elle avoue que la résonance de la série la submerge encore : *”On espère que l’art touche les gens—celui-ci le fait.”* *Adolescence* oblige les spectateurs à affronter les racines de la violence masculine, sans offrir de réponses faciles.
**Bande-annonce :**
*”J’ai toujours été méfiante envers les réseaux sociaux—comme une grand-mère qui évite la technologie. Mais voir mon jeune frère lutter contre leur influence m’a fait réaliser le poids que portent les jeunes. Je voulais apporter de l’espoir dans ce chaos.”*
**Recherche et préparation du rôle :**
*”J’ai contacté mon ancienne thérapeute, lu des livres, étudié la culture incel—mais je suis restée dans l’ignorance concernant l’histoire complète de Jamie. Je voulais que le choc de Briony soit authentique, que son masque professionnel se fissure. Il y a une puissance dans la retenue, dans ces moments fugaces où le contrôle s’échappe.”*
**La dualité de la thérapeute :**
*”Briony n’est pas qu’une professionnelle calme—c’est une femme qui retient sa détresse. J’adore les rôles où les figures stoïques révèlent des émotions brutes et inattendues. C’est cette vérité que je poursuis.”*
**Dynamiques de pouvoir et casting :**
*”Jamie devait être face à une femme de son âge—cette tension n’aurait pas fonctionné avec un homme ou quelqu’un de plus âgé. Le casting de Shaheen Baig était génial. Owen et moi ? Une connexion immédiate. On s’est jetés à corps perdu, cherchant la crudité, même quand il a toussé pendant une scène—ils l’ont gardée. C’est la magie de faire confiance au processus.”*
**L’intensité du plan-séquence :**
*”Le théâtre m’a appris à embrasser l’imprévisible. Ce n’était pas juste jouer—c’était une performance sous tension. Chaque prise était différente, chaque moment chargé. Phil Barantini nous a laissé carte blanche, et c’est là que résidait la vérité.”*
**Dernière réflexion :**
*”Ce n’était pas qu’un rôle—c’était une collision entre peur, confiance et humanité brute. Et parfois, les moments les plus puissants surviennent quand le contrôle se brise.”*
**L’art de l’émotion brute et du récit sans filtre**
Il y a quelque chose d’électrique dans une performance live—l’énergie partagée avec le public, les moments imprévus, le frisson de l’inattendu. Pour cet acteur, cette immédiateté brute est essentielle, que ce soit sur scène ou à l’écran. Leur dernier projet fusionne ces deux mondes, capturant l’intensité du théâtre dans une performance filmée—une expérience qu’ils vivraient encore et encore. Dès le premier *action*, c’est un saut dans l’inconnu, où la peur alimente la créativité et la découverte de soi.
Le théâtre reste une passion, surtout quand il repousse les limites. Une récente pièce, *The Years*, a secoué les spectateurs—littéralement. Ce genre de réaction viscérale ? C’est le pouvoir d’un art qui refuse de détourner le regard.
Chaque rôle laisse sa marque. Incarner la Princesse Anne a instillé une honnêteté sans peur, tandis que l’admiration pour des acteurs comme Viola Davis et Dustin Hoffman (cette scène de *Kramer vs. Kramer* ? Visionnée 100 fois) nourrit une soif de vérité dans le jeu.
Leur dernier projet, *Adolescence*, ne propose pas de réponses faciles—il vise à provoquer des débats sur des thèmes urgents et dérangeants. L’art doit créer des remous, et cette histoire y parvient.
Et ensuite ? Peut-être écrire. Peut-être explorer plus avant la psyché humaine. Peut-être simplement poursuivre ce prochain rôle qui exige d’être joué. L’incertitude ? C’est ça, le frisson.
*Adolescence* est désormais disponible sur Netflix.
**Crédits :** Coiffure par Brady Lea ; Maquillage par Caroline Barnes ; Stylisme par Aimee Croysdill.