**Bande-annonce :**
Plongez dans l’univers fantaisiste de Ryota Murakami, demi-finaliste du Prix LVMH et génie créatif derrière la marque japonaise de maille Pillings. Cette saison, Murakami nous emmène dans un voyage à travers une décennie de créativité, revisitant les défis passés pour les transformer en quelque chose d’extraordinaire. Sa collection célèbre l’imperfection, où les tricots rétrécis, les textures miteuses et les volants fongiques s’unissent dans une symphonie magnifiquement étrange. Avec l’aide de la danseuse contemporaine Un Yamada, les modèles se déplacent avec une grâce envoûtante, leurs vêtements racontant des histoires de tendresse et de profondeur émotionnelle. Dans l’univers de Pillings, le difforme n’est pas seulement accepté, il est vénéré. Les créations de Murakami témoignent de la beauté du naturel, où la forme du cœur prime sur celle du corps. Préparez-vous à être captivé par une collection qui parle autant d’émotion que de mode.

**Résumé paraphrasé :**
Ryota Murakami, demi-finaliste du Prix LVMH de cette année et étoile montante de la mode féminine japonaise, a présenté sa dernière collection pour Pillings dans le quartier de Shinagawa à Tokyo. Réfléchissant à la décennie écoulée depuis le lancement de sa marque, Murakami s’est concentré sur la révision et l’affinement de techniques qui lui avaient auparavant échappé. La collection mettait en avant des tricots intentionnellement rétrécis, créant des résultats imprévisibles et merveilleusement étranges. Les points forts incluaient des couvertures miteuses, des cardigans froissés et des robes ornées de volants organiques ressemblant à des champignons. Une pièce remarquable était un tricot noir agrémenté de poches retournées, évoquant un sentiment de décomposition, tandis qu’une robe grise semblait pousser des chaussettes, rappelant un tas de linge oublié. La collection établissait également des parallèles subtils avec les designs iconiques de Comme des Garçons de 1997, avec ses textures irrégulières et ses silhouettes bosselées.

Murakami a collaboré avec la danseuse contemporaine Un Yamada pour chorégraphier les mouvements des modèles, ajoutant une dimension émotionnelle à la présentation. Les modèles se déplaçaient lentement, leurs mains délicatement posées sur leurs cuisses ou jointes sur leur poitrine, accompagnés par une musique fantomatique qui résonnait dans le lieu. La collection a mis en valeur la maîtrise technique de Murakami et sa capacité à insuffler une profondeur émotionnelle à ses créations, transformant la tendresse en art portable.

La pièce finale, un pull censé ressembler à un château, finissait par évoquer une maison hantée à moitié fondue – un résultat que Murakami a pleinement assumé. Il trouve la beauté dans la distorsion et valorise les lignes naturelles et imparfaites qui ne peuvent être dessinées avec précision. Pour Murakami, Pillings est une quête pour capturer la forme du cœur plutôt que celle du corps, créant un monde où le difforme n’est pas seulement beau, mais magique.