La fourrure a été une caractéristique prédominante sur les podiums cette saison, et Etro a présenté certaines des plus belles pièces. Le spectacle a débuté avec un impressionnant manteau en laine et fourrure à rayures noires et blanches audacieuses, associé sans effort à un pantalon imprimé Paisley et à un gilet en tricot. Cet ensemble a posé les bases pour une collection qui dégageait sophistication tout en incarnant toujours les imprimés complexes emblématiques d’Etro.

Le décor du spectacle, créé par Numero Cromatico sous la direction de Marco De Vincenzo, a présenté une exposition envoûtante de créatures primitives et fantastiques, mettant en avant l’accent de la collection sur les textures et les tissus. Malgré les silhouettes épurées et simples qui mettaient en valeur des vêtements de jour faciles à porter, les tissus étaient opulents et riches, avec des finitions brillantes et caoutchoutées ajoutant une touche de luxe.

Le processus créatif de De Vincenzo impliquait de revisiter et de perfectionner chaque saison la riche histoire d’Etro, en incorporant de nouveaux motifs tout en restant fidèle à l’essence de la marque. En collaborant avec l’artiste coréenne Maria Jeon, la collection présentait des broderies complexes inspirées de la zoologie fantastique, aux côtés d’imprimés botaniques agrandis et abstraits sur différents vêtements.

Contrairement aux saisons précédentes, cette collection mettait en avant un aspect plus subtil et raffiné d’Etro, axé sur l’élégance discrète. Les pièces allaient de robes fluides avec des ourlets asymétriques à des tuniques en organza aérien et des manteaux à la longueur étirée inspirés des années 70, reflétant toutes une esthétique plus calme mais tout aussi captivante.