**Bande-annonce :**
Plongez dans l’univers énigmatique de *Severance*, où le temps s’arrête, l’individualité est effacée et les vêtements deviennent un outil de contrôle. Dans ce drame dystopique, les employés de Lumon Industries subissent une procédure chirurgicale qui sépare leur vie professionnelle de leur vie personnelle, les laissant piégés dans un environnement stérile et intemporel. La costumière Sarah Edwards a relevé le défi unique de créer une garde-robe qui reflète cette atmosphère oppressante et inquiétante—des vêtements dépourvus d’étiquettes, de logos ou de toute trace d’expression personnelle. S’inspirant des codes vestimentaires des entreprises des années 1960 et des uniformes des groupes religieux extrémistes, Edwards a conçu une esthétique minimaliste et sans âme qui reflète la perte d’identité des personnages. Des costumes sur mesure aux marques effacées, chaque détail renforce la réalité glaçante de la vie chez Lumon. Plongez dans un monde où la mode n’est pas qu’une déclaration, mais une prison, et découvrez comment les vêtements peuvent dépouiller l’individualité au nom du contrôle corporatif.

**Résumé paraphrasé :**
Dans la série dystopique *Severance*, la costumière Sarah Edwards a relevé le défi unique de créer une garde-robe qui reflète le cadre intemporel et oppressant de la série. Les employés de Lumon Industries subissent une procédure chirurgicale qui sépare leur vie professionnelle de leur vie personnelle, les laissant dans un environnement stérile dépourvu de temps ou d’individualité. Edwards a cherché à concevoir des vêtements dépourvus de tout repère culturel ou temporel, garantissant que les tenues des personnages ne révèlent rien de leur personnalité ou du monde extérieur.

Pour y parvenir, Edwards s’est inspirée des codes vestimentaires d’IBM dans les années 1960 et des uniformes des groupes religieux extrémistes, créant ainsi une esthétique minimaliste et sectaire. Les hommes portent des costumes sobres dans des tons neutres, tandis que les femmes arborent des jupes, des collants et des talons pratiques. Cependant, trouver des vêtements suffisamment simples pour la série s’est avéré difficile, car la mode moderne inclut souvent des logos ou des détails distinctifs. Par conséquent, Edwards et son équipe ont créé des pièces sur mesure, comme les jupes bleues d’Helly R. et les costumes ajustés de Mark S., en veillant à ce que chaque article respecte le code vestimentaire strict de Lumon.

Les étiquettes, logos et graphismes sont strictement interdits chez Lumon, avec des ascenseurs équipés pour détecter tout message externe. Edwards a retiré manuellement toutes les marques des vêtements des personnages, renforçant ainsi la nature oppressive et sans âme de leur environnement. Contrairement à la conception de costumes traditionnelle, qui utilise les vêtements pour révéler les traits de caractère, le travail d’Edwards dans *Severance* dépouille l’individualité, reflétant les thèmes de contrôle et de déshumanisation de la série. Le résultat est une garde-robe qui incarne un “minimalisme extrême”—un rappel glaçant du prix de la conformité dans un monde où le temps et l’identité sont effacés.