**Bande-annonce :**
Plongez dans le monde fascinant de Joan Didion et John Gregory Dunne, deux géants littéraires dont l’incursion dans l’écriture de scénarios pour Hollywood révèle une relation complexe avec la célébrité, l’art et le rêve américain. Dans *We Tell Ourselves Stories: Joan Didion and the American Dream Machine*, Alissa Wilkinson explore comment la vie de Didion a été profondément liée à la machine à fabriquer des mythes d’Hollywood. De sa fascination précoce pour John Wayne à sa carrière d’écriture de scénarios en collaboration avec Dunne, le parcours de Didion témoigne des frontières floues entre l’art et le commerce. Mais à quel point se souciaient-ils vraiment de leur héritage cinématographique ? Étaient-ils indifférents à la critique, ou leur nonchalance était-elle un bouclier contre les dures réalités d’Hollywood ? Cette exploration nous emmène à travers leur filmographie éclectique, des joyaux oubliés aux échecs ambitieux, et révèle les enjeux émotionnels derrière leur travail. Avec des aperçus tirés des mémoires de Graydon Carter et un regard approfondi sur leurs projets les plus intrigants, c’est une histoire d’ambition, d’ego et du pouvoir durable de la narration.

**Résumé paraphrasé :**
Dans son nouveau livre, *We Tell Ourselves Stories: Joan Didion and the American Dream Machine*, Alissa Wilkinson examine la vie de Joan Didion à travers le prisme de l’influence d’Hollywood. La fascination précoce de Didion pour John Wayne, sa critique cinématographique pour *Vogue* et *National Review*, ainsi que ses collaborations scénaristiques avec son mari, John Gregory Dunne, mettent en lumière son lien profond avec l’industrie du cinéma. Le couple s’installe à Los Angeles en 1964 pour se consacrer à l’écriture de scénarios, produisant ensemble sept scripts. L’exploration de Wilkinson soulève des questions sur l’importance que Didion et Dunne accordaient à la réception critique de leur travail, étant donné leur aveu candide que leur motivation principale était financière. Leur filmographie variée, allant de projets oubliables à des entreprises ambitieuses, reflète leur approche éclectique de la narration. Les mémoires de Graydon Carter révèlent que Dunne a été profondément affecté lorsque le couple a été exclu d’un article de *Vanity Fair* sur les grands scénaristes, suggérant que leur héritage scénaristique leur importait plus qu’ils ne le laissaient paraître. Ce portrait nuancé du parcours hollywoodien de Didion et Dunne révèle la tension entre l’ambition artistique et le succès commercial, offrant une perspective nouvelle sur leur influence durable.

Le texte évoque plusieurs films et leurs liens avec Joan Didion et John Gregory Dunne, mettant en lumière leurs contributions scénaristiques et les éléments thématiques des œuvres. Voici un résumé paraphrasé avec un paragraphe de style bande-annonce :

**Bande-annonce :**
Plongez dans un voyage cinématographique à travers le prisme de Joan Didion et John Gregory Dunne, où le glamour hollywoodien rencontre le réalisme brut. Des pitreries sans charme de Robert Redford et Michelle Pfeiffer dans une comédie loufoque à la romance crue et droguée de *Panique à Needle Park*, ces films explorent l’amour, l’ambition et le désespoir. Découvrez la chimie électrique entre Barbra Streisand et Kris Kristofferson dans *Une étoile est née*, une histoire d’ascension et de chute, et dénouez les intrigues judiciaires de *Broken Trust*, où pouvoir et corruption s’affrontent. Chaque film, qu’il soit un succès critique ou commercial, porte la marque indéniable du talent narratif de Didion et Dunne.

**Résumé paraphrasé :**
Le texte passe en revue plusieurs films liés à la carrière scénaristique de Joan Didion et John Gregory Dunne. Il commence par une critique d’un film initialement conçu comme un biopic sur Jessica Savitch, mais qui s’oriente plutôt vers un récit d’émancipation féminine avec une touche de comédie loufoque. Le critique trouve les performances de Robert Redford et Michelle Pfeiffer peu convaincantes. Ensuite, *Play It As It Lays* est abordé, une adaptation cinématographique du roman de Didion, critiquée pour son ton nihiliste et son manque d’engagement émotionnel, malgré la performance remarquable d’Anthony Perkins.

*Panique à Needle Park*, le premier scénario de Didion et Dunne, est décrit comme une représentation crue de la toxicomanie, avec Al Pacino et Kitty Winn. Le réalisme du film et son focus sur l’héroïne en sont les caractéristiques principales. *Une étoile est née* (1976) est souligné comme leur œuvre la plus rentable, bien qu’elle ait été critiquée. Le film, avec Barbra Streisand et Kris Kristofferson, a été retravaillé pour mettre l’accent sur l’histoire d’amour, s’éloignant de l’approche documentaire originale de Didion et Dunne.

Enfin, *Broken Trust*, un thriller judiciaire des années 1990 avec Tom Selleck, est mentionné pour ses dialogues crus et son esthétique typique de l’époque. Bien que pas révolutionnaire, il se distingue comme une œuvre solide dans la programmation de Turner Network Television. Le texte reflète la versatilité de Didion et Dunne en tant qu’écrivains, passant du réalisme brut à la romance hollywoodienne, et leur capacité à laisser une empreinte durable sur chaque projet.

**Bande-annonce : Le voyage cinématographique de Didion et Dunne**

Dans le domaine de l’écriture de scénarios, Joan Didion et John Gregory Dunne ont su se tailler une place unique, mêlant finesse littéraire et vision cinématographique. Leur adaptation de *Hills Like White Elephants* (1990) d’Hemingway, réalisée par Tony Richardson, témoigne de leur talent. Avec James Woods et Melanie Griffith, cette production HBO est une leçon de raffinement dialogué, où Didion et Dunne ont habilement élagué et enrichi la prose d’Hemingway pour l’écran. Leur travail ici suggère un potentiel rivalisant avec celui de la légendaire Ruth Prawer Jhabvala, s’ils avaient poursuivi davantage de projets de ce genre.

Leur chef-d’œuvre reste cependant *True Confessions* (1981), un film noir réalisé par Ulu Grosbard. Basé sur le roman de Dunne de 1977, inspiré du célèbre meurtre de la Black Dahlia, le film met en vedette Robert De Niro et Robert Duvall. Malgré des critiques mitigées, Didion considérait ce projet comme l’un de ses plus satisfaisants en tant que scénariste.

Pourtant, une question demeure : pourquoi Didion et Dunne n’ont-ils pas produit plus d’œuvres de cette envergure ? Étaient-ils distraits par d’autres projets créatifs, l’attrait d’Hollywood ou des responsabilités personnelles ? Peut-être la réponse réside-t-elle dans la tension entre l’art et le commerce—une lutte à laquelle même les artistes les plus talentueux sont confrontés lorsque les motivations financières éclipsent la passion créative. Leur héritage, bien que limité en quantité, reste une exploration captivante de la narration à travers les médias.